[Article de l'Union] Chomage partiel chez le sous-traitant automobile Bosal

Publié le par NPA REIMS

20121004506d06ca1f56a-1-661384.jpg

 

 

 

BEINE-NAUROY (Marne). Depuis lundi, des mesures de chômage partiel ont été mises en place chez l'équipementier automobile. La faute à un manque de commandes.

 

On avait quitté les salariés de Bosal-le-Rapide, sur le site de Beine-Nauroy en mars dernier. Un plan de licenciement venait d'être mis en place. Depuis, l'activité avait repris tant bien que mal. Les commandes, durant le printemps, étaient bel et bien revenues, le moral des ouvriers qui restait sur le site manufacturier était au soulagement. Ce sentiment n'aura pas duré longtemps. En effet, depuis le début de la semaine, la direction du site a annoncé la mise en place de mesures de chômage partiel. À raison de deux jours par semaine pour l'ensemble du collège ouvrier.

« On a peur »

« On subit le contrecoup de la crise. Les ventes de voitures sont en chute libre, il est évident que ceux, comme nous, qui travaillent dans la sous-traitance de ce secteur suivent le même chemin », commente Gérard Gape, délégué syndical CGT de l'usine. La soixantaine d'ouvriers qui demeurent sur le site se voient donc amputer d'une bonne partie de leurs salaires.

« Aujourd'hui, on retrouve un peu l'ambiance qui régnait en début d'année à l'annonce du plan de licenciement prévu par notre direction. Les carnets de commandes sont désespérément vides. Et, surtout, on ne sait pas comment les choses vont évoluer, si les ventes d'automobiles vont repartir. On a peur tout simplement », continue le représentant.

Les ouvriers de Beine-Nauroy étaient spécialisés dans le montage d'attelage et de galeries pour des firmes comme Renault ou PSA. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'une seule activité sur les chaînes de montage, celles des galeries (lire ci-dessous). Ces mesures de mise au chômage partiel vont-elles s'étendre dans le temps ? Personne, y compris la direction, ne peut apporter de réponses claires aux salariés.

 

Thomas DUPRAT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article