Le PG s'indigne d'un article du NPA, il ferait mieux de s'indigner de ce que fait la municipalité PS/VERT/FRONT DE GAUCHE

Publié le par NPA REIMS

Le Parti de gauche s'indigne d’un article du NPA.

 

Il ferait mieux de s’indigner des mesures antisociales mises en œuvre par la municipalité rémoise dont la majorité est constituée d’une alliance qui en dit long : PS/Verts Europe Ecologie/ Front de gauche.

 

 

La majorité municipale rémoise est bien composée d'un groupe d'élus qui se présentent comme des élus du Front de gauche.   Le compte rendu du conseil municipal publicé sur ce site http://www.pcfreims.org/article.php3?id_article=2193 indique "Délibération 367 : Manifestation du 17.10.1961 - Ali Aissaoui (élu Front de Gauche)".

 

Le Front de gauche est lui même un regroupement hétéroclite comprenant le PCF, le PG, la Gauche Unitaire, République et Socialisme, Convergence et Alternative, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologiste et même le Parti Communiste Ouvrier de France (anciennement pro-albanais !).

 

Les classes populaires ont du mal à y retrouver leurs petits, dans ce monceau de formations, masquant les appartenances et responsabilités respectives.

 

Lorsque les élus municipaux du Front de gauche interviennent en conseil municipal, sous cette appellation, ils impliquent dans leur vote leurs partenaires de coalition.

 

A ce jour, les élus Front de gauche rémois ont toujours fait preuve d’une discipline de vote budgétaire, votant de ce fait toutes les mesures antisociales dictées par la majorité PS.

 

Certains d’entre eux participent même à l’exécutif municipal.

 

Il en résulte que le PG à moins de se désolidariser des élus Front de gauche municipaux est complice objectivement de mesures antisociales comme la suppression de 4 postes au CHRS, de la suppression de la gratuité de l’abonnement aux médiathèques pour les étudiants, de l’instauration de la TEOM (22 millions d’€ volés aux rémois), etc.

 

A ce jour (26/11/2011), les élus Front de gauche n’ont pas réagi publiquement contre ces mesures.

 

Rien non plus sur le site du PG 51 qui préfère détourner l'attention vers le NPA.

 

Notre analyse s’appuie sur des faits incontestables.

 

L’indignité ou l’irresponsabilité, dont le PG nous accuse n'est pas là où l'on croit.

 

L’indignité ou l’irresponsabilité, c'est de ne pas reconnaître ses propres actes ou ceux de ses alliés.

 

D’autant que le Parti de gauche ne peut se présenter comme le parangon de la vertu des élus locaux.

 

Deux exemples suffiront.

 

Gabriel Amard, Président de de la Communauté d'Agglomération Les Lacs de l'Essonne, secrétaire national des élus du PG se vante de son bilan en matière économique en ces termes : « un taux de croissance économique de 6% par an et 25% des emplois privés du département créés sur le seul territoire de la Communauté d'Agglomération Les Lacs de l'Essonne ». Monsieur Amard n’attire pas sur son territoire les patrons (ou plus exactement les mouches) avec du vinaigre mais bien avec de l’argent public.   

 

A Grigny (à coté de Lyon, René Balme maire PG a instauré la TEOM pour un service d'enlèvement des ordures ménagères que payait déjà les habitants et a augmenté la taxe d’habitation payée par les familles de 14% comme il le reconnaît lui-même.

Il y a les discours et la pratique...  

Monsieur le co-secrétaire du PG 51, cessez donc de vouloir et de tenter de nous donner des leçons, nous ne sommes ni vos élèves ni dans votre classe !

Nous vous attendoins par contre sur le terrain de la lutte de classe !

 

 

Publié dans Vie locale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article