Le NPA Jeunes appelle les élèves, enseignants, personnels non enseignants, les parents à la grève le 31 janvier...

Publié le par NPA REIMS

« Autorité, autonomie et flexibilité » : on n’en veut pas !

 

Nos lycées ne sont pas des entreprises : mobilisons-nous !

 

Le 5 janvier 2012, Nicolas Sarkozy, lors de ses vœux à l’Éducation Nationale, a annoncé son programme ECLAIR (Écoles, Collèges, Lycées pour l’Ambition, l’Innovation et la Réussite) visant à développer l’autonomie des lycées et de nouvelles suppressions de postes (14 000 à la rentrée 2012 pour toute l’Éducation Nationale). Le Parti Socialiste se dit déjà globalement favorable à ce projet. Suivant l’exemple des universités, passées progressivement à l’autonomie depuis 2007, cette réforme consiste à mettre en concurrence les lycées les uns avec les autres.

 

En un ECLAIR, des lycées transformés en entreprise…et des proviseurEs en patronNEs Depuis 2007, le gouvernement Sarkozy-Fillon attaque les lycées en cumulant les réformes et les suppressions de postes. En 5 ans, 66 000 postes ont été supprimés, dont 1 200 dans l’académie de Reims. Pour la seule rentrée 2012, 341 postes vont disparaître dans la région, 139 sur les lycées marnais : les lycéens seront les premiers à payer les pots cassés, notamment dans les quartiers populaires où les suppressions sont les plus importantes. Mais sur tous nos lycées, moins de profs signifiera plus de classes surchargées, de TD non dédoublés, de disparition d’options et de filières. Cela ne fera que dégrader nos conditions d’études, déjà fortement dégradées par les réformes du bac (réforme Chatel).

 

Cette réforme individualise les parcours, multipliant les spécialités et autres options, dans l’optique de créer un bac à plusieurs vitesses. ECLAIR, le nouveau dispositif présenté par le président de la République, va accentuer ces inégalités. Le proviseur se transformera en véritable chef d’entreprise, gérant lui-même son budget, le recrutement et l’évaluation de son personnel. Les profs grévistes et/ou en désaccord avec la politique du chef d’établissement seront donc moins bien notéEs, compliquant leurs évolutions de carrière. Les meilleurs lycées se retrouveront alors avec les meilleurEs profs, ou les plus conciliants avec l’administration, tandis que les profs sortant de la fac iront dans les lycées populaires (ou « moins bien côtés »).

 

On aura donc l’apparition d’un lycée à deux vitesses, avec d’un côté des lycées d’élite et de l’autre des lycées poubelles. La riposte ne passera pas par les urnes, mais par la rue! Le 15 décembre, une journée de grève et d’actions nationales a montré que les professeurs et les élèves n’étaient pas prêts à baisser les bras.

 

Des mobilisations contre la fermeture de filière ont lieu dans de nombreux endroits en France. Quand les élèves, les professeurs et les parents d’élèves se mobilisent ensemble, ils peuvent gagner. A Clamart (92), leur combat a permis le maintien de quatre classes de STG menacées de fermeture. Le 31 janvier, les professeurs se mettront en grève pour la défense de notre éducation.

 

Nous devons les rejoindre dans la rue pour défendre notre droit à un avenir!

 

Nous revendiquons :

_ Arrêt des suppressions de postes

_ Rétablissement de tous les postes supprimés

_ Rétablissement de la carte scolaire

_ Rétablissement des BEP et Bac Pro en 4 ans

_ Retrait de la réforme Chatel et pas de réforme ECLAIR

 

Grève mardi 31 janvier

RASSEMBLEMENT 10h00 Maison des Syndicats (Bd de la Paix - Bus 3 Arrêt Jamot)

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