Hebdoprint la lutte continue

Publié le par npa

La lutte des salariés d’Heboprint continue. Les pouvoirs publics n’apportent aucune solution. Hersant licencie dans l’impunité.

Lors de sa visite à Hebdoprint, Philippe Poutou, candidat du NPA aux présidentielles avait discuté avec les salariés, considérant que la seule solution est une conjonction entre les luttes des milliers de salariés victimes de plan de licenciements, pour aboutir à une révolte sociale.

 

Liquidation de Hebdoprint / Comareg: « Nous sommes dépités »

L’Union, le samedi 19 novembre 2011

 Anthony Aligard : « Ce CE n'a pas débouché sur grand-chose ».

 

Anthony Aligard : « Ce CE n'a pas débouché sur grand-chose ».

« Cela nous a plombé le moral et les collègues sont dépités à Tinqueux. » Délégué CFTC à l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux, Anthony Aligard, a participé avec l'esprit bien sombre au CE d'hier matin à Lyon, après la liquidation judiciaire des journaux d'annonces Paru Vendu, marque de Hebdoprint et de la Comareg.

Les esprits étaient plombés à la suite de l'évocation, par le quotidien économique La Tribune, d'une possible mise en dépôt de bilan de ce qui reste du groupe Hersant média (GHM), son pôle presse payante, soit, avec l'union et L'Ardennais, une dizaine de quotidiens régionaux en France et en outremer.

« Ce CE n'a pas débouché sur grand chose », poursuit-il. « Nous avons voté contre la liquidation et désigné une cellule de reclassement ». De plus, les représentants aux CE ont demandé au mandataire judiciaire, Bruno Walczak, que chacun des 1 650 salariés de Hebdoprint et Comareg bénéficie de 15 000 € pour sa formation de reconversion, de 7 500 € par création d'entreprise et 10 000 € de préjudice.

« Tout cela, c'était avant l'annonce de la possible mise en dépôt de bilan de GHM... Les 5,5 millions d'euros que Philippe Hersant s'est engagé à verser, on ne les verra donc pas ! » Maintenant, la décision d'accorder ces sommes aux salariés va revenir au mandataire judiciaire. « Il va faire avec ce que l'Etat et l'actionnaire vont lui donner. Il est très à l'écoute mais son budget est si serré », déplore Anthony Alligard.

Le prochain rendez-vous n'est pas fixé. « Ce sera pour la procédure de licenciement des salariés protégés, délégués syndicaux et du personnel ».

D'ici là, il n'est pas prévu d'action par les licenciés d'Hebdoprint. « Nous sommes dépités. On verra ce que la délégation reçue par Nicolas Sarkozy à Avignon (hier) va obtenir et ce que Xavier Bertrand (ministre du Travail) va nous répondre... »

 

Publié dans Vie locale

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