Communiqué du NPA Reims : Soutien aux salarié-e-s de Bosal en lutte
Le NPA apporte son soutien à la lutte des salariés de Bosal Le Rapide, en grève et occupant leur entreprise jour et nuit, depuis le 14 février dernier.
Depuis l’annonce en octobre 2011 du plan social d’entreprise, sacrifiant 93 salariés sur les 144 que compte le site, les salariés de Bosal se mobilisent en répondant par la lutte et la résistance à la décision de leurs patrons. Alors que les carnets de commande sont pleins, il est inimaginable pour les salariés d’accepter la première proposition au rabais de la direction. Cette dernière propose 8000 euros d’indemnités de départ, ce qui démontre son mépris des travailleurs, eux qui ont fait prospérer l’usine durant des années, nourrissant les profits du groupe et des actionnaires.
Les travailleurs et leurs syndicats ont rompus les négociations avec la direction qui reste sourde aux revendications des grévistes. Nous soutenons l’action qui a consisté à retenir durant 8 heures les dirigeants de Bosal par les salariés qui réclament 30 000 euros de primes de départ et qui refusent légitimement la nouvelle proposition de 25 000 euros. Alors que les profits sont bien portants et que retrouver un travail dans une région qui a perdu 3400 emplois en l’espace de deux ans risque d’être bien difficile, il faudrait réquisitionner l’entreprise et la céder aux travailleurs de Bosal. Ils sont les mieux à même de la faire fonctionner. Ils n’ont pas besoin de patrons pour y arriver !
Que ce soit à Florange, à Beine Nauroy ou ailleurs, les travailleurs ont raison de ne pas se laisser faire. Ce qu’il faut imposer, c’est l’interdiction des licenciements, le partage du temps de travail entre toutes et tous jusqu’à que chacun et chacune ait un emploi, et prendre sur les profits pour augmenter les salaires de 300 euros net tout de suite.
A Reims, le 22 février 2012.