CITURA (ex TUR) en grève

Publié le par npa

« On court à la catastrophe »

 

Une grève de plus au compteur, des dizaines de personnels de salariés qui réclament avec force des réponses quant à la récente annonce d'un déficit de 6 millions d'euros de l'entreprise.
Une perte économique importante que le principal syndicat de l'entreprise annonce depuis 2008 ! La coupe est donc pleine et c'est Jean Maillet, directeur de cabinet de Reims Métropole, qui est sorti sur les marches de l'hôtel de ville pour écouter les revendications des salariés. Logiquement, les salariés réclament une entrevue « dans les plus brefs délais » avec les responsables de l'Agglomération.
« Des réponses devront être apportées pendant cette rencontre afin que les salariés ne vivent pas leur vie au travail sans subir de préjudice. L'effroi de l'annonce d'un déficit de 6 millions d'euros pèse lourd chez les salariés. On court à la catastrophe », dénonce Jérôme Briot, délégué CGT de Transdev. Le déficit annoncé est une chose, mais les revendications des chauffeurs et des salariés hier ne se limitaient pas à cette « seule » attente. Les conditions de travail sont également, et une nouvelle fois, revenues sur le tapis.
Depuis la mise en place du nouveau plan de circulation, et il est vrai qu'une fois de plus la CGT l'avait prédit, les griefs pleuvent sur les conducteurs. Attente trop longue, arrêts supprimés, correspondances compliquées entre usagers des bus et du tramway. « Tous les jours, ce sont des reproches à la pelle, on avait pourtant annoncé que les parcours annoncés par notre direction n'étaient pas valables, mais rien n'y fait, on nous les a imposés. Désormais, nous devons faire avec. Il ne faut pas oublier non plus qu'il a fallu attendre l'agression d'une de nos conductrices dans le quartier Croix-du-Sud pour obtenir des navettes et assurer la sécurité des chauffeurs. Ça se passe comme ça chez Transdev », affirme Karim Mellouki, autre représentant de la CGT de l'entreprise. Et la CFDT, autre syndicat de Transdev, ne dit pas autre chose.
Pour le moment, aucune date d'entrevue entre les représentants de la CGT de Transdev et l'Agglomération n'est prévue. En revanche, Catherine Vautrin, elle, a écouté les griefs des syndicats dès hier après-midi.

Publié dans Vie locale

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