[Article de l'Union] Syndicaliste chez Cora, un dur métier…

Publié le par NPA REIMS

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Certes, la justice prud'homale n'a pas retenu la notion de « discrimination syndicale ». Pour autant, elle vient d'estimer non fondés les licenciements en 2009 de deux salariés de l'hypermarché Cora, connus pour leur engagement au sein du syndicat FO nouvellement implanté. Les prud'hommes ont estimé les licenciements sans cause réelle et sérieuse, réfutant la notion de « faute grave » invoquée par la direction de Cora.
Même si la direction a décidé de faire appel, ce jugement « est une première victoire », pour Gérald Pinteaux, délégué syndical FO au sein de l'établissement. Lequel a donc décidé de lancer la mobilisation de ce vendredi, auprès de ses collègues mais aussi du grand public, pour faire progresser « le dialogue social » au sein de l'unité ardennaise de l'enseigne de grande distribution qui compte une soixantaine de magasins dans le pays.
Car au-delà de ces licenciements de 2009 qui font donc l'objet toujours d'une procédure devant les tribunaux, Gérald Pinteaux raconte volontiers à quel point il n'est pas aisé d'assumer son mandat syndical.

« Au fond d'un couloir »

Il a ainsi été contraint d'alerter l'Inspection du travail qui, dans son rapport, a affectivement noté que les panneaux d'affichage laissés à disposition du syndicat n'étaient pas conformes.
Et pour cause : « Ils ont été installés sciemment au fond d'un couloir et du coup, personne ne peut les voir », note le délégué.
Quant au local laissé à disposition de FO, l'inspectrice s'est émue qu'il jouxte ceux de la direction (ce qui n'incite guère les employés à venir frapper à la porte). Pis, les baies vitrées ont été recouvertes de vinyle blanc, ce qui empêche la lumière naturelle de pénétrer…
Et l'Inspection du travail de demander une négociation pour remédier à ces soucis.
« La réunion a duré huit minutes en tout et pour tout et le directeur nous a fait savoir que le courrier de l'Inspection, il n'en avait pas grand-chose à faire - et je reste poli » soupire le délégué FO qui a donc saisi un avocat pour que les recommandations de la Direction du travail soient prises en compte…
Et d'énumérer encore une note de service interdisant « les meetings dans les salles de pause » (sic) sans compter l'intervention immédiate des cadres dès que le syndicaliste s'entretient avec un salarié !
Bref, autant de faits accumulés qui ont fini par inciter le délégué à agir publiquement et à faire savoir que dans cet hypermarché, une vraie sérénité dans le dialogue social ne nuirait pas à la bonne marche de l'entreprise…

Ph.M.

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