Article de L'union sur Christophe Pinto, candidat du NPA dans la 4eme circonscription de la Marne

Publié le par NPA REIMS

4e circonscription : le benjamin des candidats porte les couleurs du NPA Christophe Pinto, chantre de l'anticapitalisme

Châlonnais de 21 ans résidant dans le quartier du Mont Saint-Michel, Christophe Pinto, étudiant en sciences économiques, défend les couleurs du Nouveau Parti anticapitaliste. Rencontre avec le benjamin des prétendants à l'Assemblée sur la 4e circonscription.

 

IL est né et réside depuis toujours à Châlons, très exactement dans le quartier du Mont Saint-Michel. Il termine sa licence en sciences économiques à la faculté de Reims après avoir obtenu un bac ES au lycée Jean-Talon.
À 21 ans, Christophe Pinto défendra haut les couleurs du Nouveau Parti anticapitaliste (comme 400 autres candidats sur les 577 circonscriptions), formation politique qu'il a rejointe il y a un peu plus d'un an maintenant, après avoir débuté son militantisme dans les rangs de l'Unef, premier syndicat étudiant. Il colle lui-même ses affiches, distribue ses tracts sur le marché et devant les lycées.
Ce jeune candidat n'est pas tombé par hasard dans la marmite du NPA car, tout de go, il affiche la couleur en tant que défenseur à 200 % de l'anticapitalisme. Les idées de son parti, il les développe avec de nombreux arguments.

Aider les quartiers populaires
Que ce soit l'annulation totale de la dette publique en passant par la mise en place d'un plan d'urgence sociale vis-à-vis de la crise, l'instauration d'un Smic à 1 700 euros net, sans oublier les 32 heures hebdomadaires de travail pour faire face au chômage ou encore l'octroi de l'allocation d'autonomie pour les plus jeunes : Christophe Pinto ne mâche pas ses mots en souhaitant s'attaquer à la bête qui n'est autre que le capitalisme et sa cohorte de… patrons voyous.
« Nos vies valent plus que leurs profits », lit-on sur ses affiches. Presqu'un alexandrin sous forme de slogan estampillé NPA.
« Si cette élection est avant tout nationale, il faut d'abord remettre l'Etat au centre de nos campagnes comme ici dans cette circonscription où une désertification des services publics est ressentie. Cherchez les bureaux de poste dans les zones les plus retirées d'Argonne », scande ce jeune candidat soulevant l'absence d'un lycée général à Sainte-Ménehould.
Remettre l'Etat au cœur des quartiers populaires, en particulier Rive gauche : également son credo.
Appauvrissement du peuple
« Dans le cadre de l'ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine, NDLR), des logements ont été détruits sans aucune concertation avec les habitants de la Bidée et d'Orléans », poursuit Christophe Pinto, scandalisé par le moral au plus bas de tous ces citoyens rencontrés lors de cette campagne, citoyens « tombés dans la précarité suite au chômage ».
Avec une paupérisation croissante de la population, des palanquées de plans sociaux, un pouvoir d'achat en dessous du niveau de la mer et « une ville de Châlons pas assez dynamique pour créer de l'emploi, nombreux sont mes interlocuteurs à se demander de quoi demain sera fait ».
Son suppléant : Freddy Carpentier, 40 ans, de Pontfaverger, agent territorial à la mairie de Reims, joue la complémentarité et l'équilibre suite au redécoupage de la 4e circonscription.
Premier dossier à sortir de la pile s'il est élu le 17 juin ? « Celui de la dette illégitime créée par des intérêts privés et capitalistes ». Le mérite d'être clair.
David ZANGA

Publié dans Vie locale

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