Article de l'Est-éclair, Les Sodi ont touché la plupart de leurs salaires

Publié le par NPA REIMS

 

La liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Troyes a été confirmée par la cour d'appel de Reims le 28 septembre (photo d'archives)

La liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Troyes a été confirmée par la cour d'appel de Reims le 28 septembre (photo d'archives Jérôme BRULEY)

 

 


Plancy-l'Abbaye - Ils attendaient depuis le 28 septembre : les salariés de Sodimédical viennent, enfin, de toucher leurs salaires. En partie seulement…

Le compte n'y est pas encore complètement, mais les ex-salariés de Sodimédical ont reçu samedi la majeure partie des salaires dont la justice a ordonné le versement.
Ces salaires, les Sodi les ont reçus non pas du groupe Lohmann et Raucher, mais de l'AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés), un organisme patronal qui intervient dans les cas de liquidation judiciaire pour garantir le paiement des sommes dues aux salariés.

Un ou deux mois en attente


Depuis le 28 septembre que le placement en liquidation judiciaire a été prononcé par la cour d'appel de Reims, les cinquante-deux salariés n'avaient vu venir que deux des douze mois de salaire dont la justice a ordonné le versement. Lors d'une conférence de presse, le 30 octobre, dans les locaux de Sodimédical à Plancy, les salariés avaient une fois de plus démontré une solidarité et une ténacité sans faille pour déplorer l'absence d'écho aux promesses et afficher leur détermination à obtenir ce que la justice leur avait concédé.
Les salariés envisageaient d'aller manifester à Paris, le 7 novembre, pour dénoncer « la lenteur inhabituelle » de l'AGS. Du coup, la situation s'est débloquée. Angélique Debruyne nous a confié, samedi matin, qu'elle venait de toucher enfin neuf mois de salaire : ceux d'octobre 2011 à juin 2012.
Restent à percevoir, pour tous les salariés, le salaire de septembre 2012 et, pour une vingtaine d'entre eux, octobre 2012.

Bouffée d'oxygène


« Beaucoup n'ont pas non plus encore touché leurs congés et leurs indemnités de licenciement », souligne Angélique Debruyne. Pour autant, c'est une bouffée d'oxygène que vient apporter ce versement d'à peu près 9 000 à 10 000 € par salarié.
Les dettes de loyer, les impôts locaux et autres factures impayées vont pouvoir être réglés. Les ex-salariés vont pouvoir parer au plus pressé et assurer leur quotidien. En attendant de replonger dans les actions judiciaires en cours.

Valérie ALANIÈCE

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